Au lendemain de la catastrophe ferroviaire qui a fait au moins 57 morts, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré le mercredi 1er mars que « Tout montre que le drame est dû, malheureusement, principalement à une tragique erreur humaine. » Mais la colère sociale monte en Grèce car bien plus qu’une “erreur individuelle”, la vétusté du réseau est en cause. Il y a environ 3 ans, le gouvernement grec aurait dû mettre un place une système de sécurité pour éviter ce type de collision, comme l’a révélé le New York Times.
Divers responsables du syndicat des chemins de fer ont écrit des lettres au gouvernement grec pendant des années. Pas plus tard que le 7 février 2023, un de ces courriers alertait quant au graves problèmes liés à la sécurité et annonçait même une tragédie ferroviaire.
Des manifestations ont eu lieu mercredi 1er mars. A Athènes, la police a gazé les manifestant.es. «”L’accident” du train à Tempi est meurtre d’Etat », peut-on lire sur un tram tagué par des manifestant.es. Une fois encore, l’austérité tue en Grèce.
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